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Virginia Woolf en quelques dates 

Virginia_Woolf_1927

1882 – Née à Londres, elle  baigne très tôt dans la littérature, son père, Sir Leslie Stephen, philosophe, homme de lettres ami de Henry James lui ayant ouvert les portes de sa vaste bibliothèque où Virginia va lire les auteurs classiques, Platon, Spinoza, Montaigne, Shakespeare… Cependant ni elle ni sa sœur aînée Vanessa – qui sera peintre – ne feront d’études, contrairement à leurs frères.

1905 ­- A la mort de leur père, neuf ans après celle de leur mère, les enfants Stephen emménagent dans le quartier bohème de Bloomsbury où se formera le groupe du même nom, dont Vanessa et surtout Virginia seront les figures phares. Ecrivains, artistes avant-gardistes, historiens, économistes, critiques d’art, la plupart amis de leur frère Thoby qui étudiait à Cambridge, se retrouvent tous les jeudis pour débattre de littérature, d’art… Un vent anti-conformiste et libéral souffle sur le groupe d’intellectuels qui compte parmi ses membres Clive Bell, futur époux de Vanessa, et Leonard Woolf que Virginia épousera en 1912.

1917 – Virginia et Léonard Woolf  fondent la Hogarth Press, qui deviendra l’une des plus importantes maisons d’édition anglaises, faisant découvrir Katherine Mansfield, T.S. Elliot, Rilke, Gorki, Freud pour la première fois en anglais et bien d’autres plumes de renom. La Hogarth Presse publiera également toute l’œuvre de Virginia (hormis son premier roman, La Traversée des apparences, paru en 1915), ouvrages dont la couverture était illustrée par sa sœur Vanessa Bell.

Virginia, qui écrit des articles de critique littéraire pour des hebdomadaires depuis 1904 (The Guardian, le Times Literary Supplement), poursuit son œuvre – nouvelles, romans, essais – tout en menant son activité d’éditrice.

1925 ­– Avec Mrs Dalloway, qui rencontre immédiatement un vif succès, Virginia Woolf montre une maîtrise parfaite de sa technique romanesque déjà à l’œuvre dans La Chambre de Jacob (1922), qui rompt radicalement avec le roman classique. Quête de l’insaisissable, de l’écoulement du temps, que déploieront d’autres œuvres majeures, La Promenade au phare (1927), Orlando (1928)…

1929 –  Virginia Woolf, sensible à la cause des femmes, signe un essai aux accents résolument féministes, Une chambre à soi, qui sera suivi dix ans plus tard de Trois guinées (1939).  Paraissent Les Vagues (1931), Les Années (1938).

1941 – Virginia Woolf qui sa vie durant a lutté contre des dépressions chroniques, met fin à ses jours.  Entre les actes  paraîtra, inachevé,  à titre posthume, comme de très nombreux essais.

Virginia Woolf laisse également une abondante correspondance et son Journal, tenu tout au long de sa vie de 1905 jusqu’en mars 1941.